Chloé Bissonnette, Awareness Content Reporter
Please note that this article was written in November 2024 and the statistics mentioned may no longer be accurate.
Since October 20, 2024, escalating violence in Sudan’s Al-Jazirah State has contributed to what is now the world’s most severe displacement and humanitarian crisis. Despite UNICEF’s calls for the immediate cessation of all violence, the international community fails to take significant action.
Context
Sudan has been experiencing a significant humanitarian crisis since 2003. The War in Darfur, led by the Sudan Liberation Movement (SLM) and the Justice and Equality Movement (JEM), two rebel groups that condemned the oppression of Sudan’s non-Arab population by the government, led to widespread conflict. In retaliation to these accusations, the government carried out a genocide against the non-Arab population of Darfur using militia forces known as the Janjaweed. (Rothbart et al., 2023, p. 408).
On March 4, 2009, after 6 years of relentless violence, the International Criminal Court (ICC) issued a warrant for Sudanese President Omar al-Bashir’s arrest on charges of war crimes and crimes against humanity. In 2010, the ICC issued another warrant against Bashir, accusing him of genocide.
In 2011, several initiatives were implemented to facilitate South Sudan's secession, but conflict ensued over valuable natural resources in specific regions. On July 9, 2011, South Sudan officially became an independent state. Since then, economic, cultural, and ethnic tensions have continued to fuel the conflict between these states (Sørbø, 2013).
Despite Omar al-Bashir's arrest and the collapse of his authoritarian regime in 2019, a military coup organized by the Sudanese Armed Forces (SAF) in late 2021 reinstated a similar autocratic government. (Rothbart et al., 2023).
Today
Since the outbreak of armed conflict between the Rapid Support Forces (RSF) and the Sudanese Armed Forces in April 2023, the country has been ravaged by violence, food insecurity, and a displacement crisis of over 11 million people (Russell, 2024).
Following the defection of one of its commanders on October 20, the Rapid Support Forces (RSF) increased the violence in Sudan’s Al-Jazirah State, specifically targeting members of this commander’s ethnic group. Hundreds of deaths in a few villages, 25 sexual violence cases, abductions of women and children, and the detention and ill-treatment of civilians have all been reported since this date. (OHCHR, 2024).
On October 29, 2024, UNICEF`s executive director, Catherine Russell, condemned the ongoing violence. She claimed that over the preceding week, over 124 individuals were killed, including 10 children, and at least 43 children were injured. Additionally, she denounced the detention of children, as well as the sexual assault and rape of girls as young as thirteen. Over this same week, 45,000 people were forcibly displaced from their homes, adding to the already dire displacement crisis. (Russell, 2024).
To underscore the severity of this crisis, Russell stated: “Sudan is now home to the world’s largest displacement crisis and humanitarian crisis – a crisis that is increasingly impacting the broader region.” (Russell, 2024).
Take Action
UNICEF has called for an immediate end to the violence, particularly the deliberate targeting of civilians, and the abuse of children. The organization has urged all parties to respect international humanitarian law and to grant access to humanitarian aid workers. Various bureaucratic and security barriers have made it impossible for UNICEF and other aid agencies to provide essential services to those in need. (Russell, 2024).
Russell relayed the role the rest of the world can play in this conflict. (Russell, 2024). For over two decades, the Sudanese conflict has largely flown under the radar of Western media. Civil society must be aware of the extent of this conflict and their role in prompting the intervention of the broader international community.
Violence croissante dans l’État d’Al-Jazirah au Soudan
Chloé Bissonnette, Awareness Content Reporter
Veuillez noter que cet article a été écrit en novembre 2024 et que les statistiques mentionnées peuvent être erronées.
Depuis le 20 octobre 2024, la violence dans l’État d’Al-Jazirah au Soudan a contribué à ce qui est actuellement la plus grande crise humanitaire et de déplacement au monde. Malgré les requêtes de l'UNICEF pour mettre fin à la violence, la communauté internationale n’intervient pas.
Le contexte
Le Soudan connaît une crise humanitaire importante depuis 2003. La guerre du Darfour, menée par le Mouvement de libération du Soudan (MLS) et le Mouvement pour la justice et l’égalité (MJE), deux groupes rebelles qui dénoncent l’oppression de la population non-arabe du Soudan par le gouvernement, a mené à un conflict important. Comme réponse aux accusations des groupes rebels, le gouvernement a engendrer un génocide contre la population non-arabe du Darfour en utilisant des milices connus sous le nom de Janjaweed (Rothbart et al., 2023, p. 408).
Le 4 mars 2009, après 6 ans de violence, la Cour pénale internationale (CPI) a délivrée un mandat d’arrestation contre le Président Soudanais Omar al-Bashir sur des charges de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. En 2010, la CPI a délivré un autre mandat d’arrestation contre Bashir, l’accusant de génocide.
En 2011, plusieurs initiatives ont été mises en place pour faciliter la sécession du Soudan du Sud, mais des conflits ont éclaté dû aux ressources naturelles importantes présentes dans certaines régions du pays. Le 9 juillet 2011, le Soudan du Sud est officiellemetn devenu un état indépendant. Depuis, les tensions économiques, culturelles et ethniques continuent d’alimenter le conflit entre ses États (Sørbø, 2013).
Bien que q’Omar al-Bashir fut arrêté et que son gouvernement fut renversé en 2019, un coup d’État organisé par les Forces armées soudanaises (FAS) en 2021 a remis en place un gouvernement autocratique similaire (Rothbart et al., 2023).
Aujourd’hui
Depuis le début du conflit armé entre les Forces de soutien rapide (FSR) et les Forces armées soudanaises (FAS) en avril 2023, le pays est ravagé par la violence, l’insécurité alimentaire et une crise de déplacement de 11 millions d’individus (Russell, 2024).
Le 20 octobre 2024, suite à la défection de l’un de ses commandants, les Forces de soutien rapide ont intensifié la violence dans l’État soudanais d’Al-Jazirah, en particulier contre les membres du groupe ethnique de ce commandant. Des centaines de morts dans quelques villages, 25 cas de violence sexuelle, l’enlèvement de plusieurs femmes en enfants, ainsi que la détention et le mauvais traitement de civils ont été signalé depuis cette date (OHCHR, 2024).
Le 29 octobre 2024, la directrice générale de l’UNICEF, Catherine Russell, a condamné les violences en cours. Elle a affirmé qu’au cours de la dernière semaine, plus de 124 personnes avaient été tuées, dont 10 enfants, et qu’au moins 43 enfants avaient été blessés. En outre, elle dénonce la détention des enfants, ainsi que l’agression sexuelle et le viol de filles âgées de seulement treize ans. Au cours de cette même semaine, 45 000 personnes ont dû quitter leur logis, perpétuant la crise de déplacement. (Russell, 2024).
Pour souligner l’ampleur de cette crise, Russell a déclaré que le Soudan est aujourd’hui la plus grande crise de déplacement et la plus grande crise humanitaire au monde – une crise qui a de plus en plus d’impact sur ses alentours (2024).
Passez à l’action
L’UNICEF a lancé l’appel pour l’arrêt immédiat de la violence, dont le ciblage délibéré des civils et l’abus des enfants. L'UNICEF exige que chanque groupe respecte le droit humanitaire international et autorisent l’accès aux travailleurs humanitaires. Diverses barrières administratives et sécuritaires ont empêché l’UNICEF et d’autres agences d’aide de fournir des services essentiels dans le pays (Russell, 2024).
Russell souligne aussi le rôle de la communauté internationale dans ce conflit (Russell, 2024). Pour plus de deux décennies, le conflit soudanais a évité le radar des médias occidentaux. La société civile doit prendre conscience de l’ampleur de ce conflit ainsi que de son rôle dans l’intervention de la communauté internationale.
Sources
International Criminal Court. Al Bashir Case. (n.d.).
https://www.icc-cpi.int/darfur/albashir
Magango, S. (2024, October 29). Sudan: Escalating violence in Al-Jazirah. United Nations
Human Rights Office of the High Commissioner.
https://www.ohchr.org/en/press-briefing-notes/2024/10/sudan-escalating-vi
Rothbart, D., Korostelina, K., & Gjeloshi, B. (2023). Living through war: An oral history of
civilians in Sudan. Conflict Resolution Quarterly, 40(4), 405–427.
https://doi.org/10.1002/crq.21382
Russell, C. (2024, October 28). At least ten children reportedly killed in escalating violence
in Sudan’s Al Jazirah state. UNICEF.
https://www.unicef.org/press-releases/least-ten-children-reportedly-killed-es
calating-violence-sudans-al-jazirah-state
Sørbø, G. M., & Ahmed, A. G. M. (2013). Sudan Divided : Continuing Conflict in a
Contested State (1st ed. 2013.). Palgrave Macmillan US.
https://doi.org/10.1057/9781137338242
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